Qui je suis

Felicia Leela

À propos

Professeur de yoga, sonopraticienne,
j’interviens depuis 6 ans dans un hôpital de jour pour accompagner des personnes qui traversent un burn out, dépression ou des états d’anxièté profonds.

Je suis devenue au fil des années une amoureuse de la vie. J’aime dire que j’explore toute la palette des émotions aux travers de mes expériences agréables ou désagréables, ou encore que je voyage à l’intérieur de mon corps pour découvrir des ressentis encore inconnus. Je prends plaisir à déposer délicatement des mots d’une grande précision sur mes émotions, sur mes sensations, sur mes compréhensions. L’Être humain et la Nature régalent mes sens et suscitent en moi une curiosité insatiable.
La vie m’a amenée à développer mon sens de l’écoute, mon intuition, mon engagement, à canaliser mon énergie pour en faire ma force et ma douceur. Cela me permet d’avancer sur mon chemin avec davantage de discernement et de bienveillance vis à vis de moi-même et de mon environnement.
À présent, j’ai à coeur d’offrir mon savoir-être, mon savoir-faire, à celles et ceux qui ont besoin de retrouver du sens dans leur vie.
À celles et ceux qui désirent prendre soin d’eux en devenant acteur et créateur de leur quotidien. Les accompagner sur un bout de leur chemin, les aider à se retrouver, s’ancrer, s’élever et s’aimer davantage afin de cheminer harmonieusement dans leur vie.
L’image qui me vient c’est celle d’être un « exhausteur » de VOTRE pouvoir intérieur.
Et ainsi faire ma part du Colibri en contribuant à un monde où l’Amour et la Conscience cheminent main dans la main.
Certifiée FTKY
Certifiée Massage Sonore Peter Hess
Certifiée Educatrice Sportive.     Et surtout une passion à transmettre tout ce que j’expérimente!

Felicia Leela

Comment je suis arrivée à qui je suis aujourd’hui :
En résumé, je dirais mon corps, mes blessures de la vie, mes fragilités, ma sensibilité, mon engagement que certains nommeront : mon côté entêté, mon endurance et ma détermination.
Mon corps a toujours été mon principal allié, je dirais même mon armure durant de très longues années. En effet, grâce à lui j’ai pu depuis toute jeune affronter ou me confronter à ce que j’avais à vivre.
Le sport a été pour moi une véritable drogue, un exutoire, une fuite, un échappatoire pour ne pas imploser. Il m’a permis de tenir debout, d’avoir un cadre, un engagement et une discipline. Jusqu’au jour où je me suis rendue compte que cette addiction me coupait des autres, me rigidifiait, et m’empêchait de mettre un peu de souplesse, de joie, de spontanéité dans mon quotidien.
À 30 ans je me suis écroulée. L’armure était devenue trop encombrante et l’intérieur trop vide. Tous mes repères disparaissaient, certains n’avaient même jamais existé, mon frère avait fait le choix de quitter ce monde, Je décidai alors de tout laisser derrière moi pour partir vers l’inconnu.
Vous savez la fameuse bulle de confort, dans laquelle ce n’est pas forcément si confortable mais on s’y sent tellement bien. Car rien de surprenant ne peut vous arriver, les mêmes joies (ou pas), les mêmes gens, les mêmes ennuis, les mêmes rythmes, les mêmes surprises, un monde parfaitement orchestré ou plutôt parfaitement automatisé.
Cette bulle de confort a explosé… ce fût douloureux mais tellement créatif…
Quitter ses amis, son job, son appartement, sa ville, sa région, pour se retrouver… face à soi même.
Je me suis laissée emporter par le flot de la vie, là où elle devait me porter, les personnes que je devais y rencontrer pour me construire de l’intérieur.
Car même avec la plus puissante des armures, si l’intérieur est vide, l’armure finit toujours par rouiller.
Mais en fait l’armure n’était pas totalement vide, elle était habitée par une toute petite fille esseulée et recroquevillée à l’intérieur.
Cette petite fille n’avait pas eu le temps de grandir, et le poids de son armure commençait sérieusement à lui peser.
Avec l’aide d’une merveilleuse femme, que je nomme ma sorcière Subha, je suis allée à la rencontre de ma petite fille, je l’ai rassurée, je lui ai apporté du réconfort, de l’Amour.
Car l’Amour n’est il pas le principal antidote à toutes nos blessures ?
À présent je suis une femme, une mère, la petite fille est toujours là mais bien accompagnée. Évidemment, l’armure n’a « presque » plus lieu d’être.
Mon corps est toujours mon principal allié, à la différence que je lui offre davantage ma PRÉSENCE. Ce n’est plus une armure mais c’est devenu mon temple sacré, mon refuge dans lequel rien ne peut m’arriver et où tout est toujours possible.
il me permet d’affirmer qui je suis, de ressentir ce qui est juste ou non pour moi, d’exprimer, de partager, de vivre tout ce que j’ai à vivre. À présent, je tends à l’aligner avec mon cœur et mon esprit. Ainsi, lorsque mes 3 alliés sont en accord, je ressens ce que l’on nomme : être en harmonie avec soi.
Évidemment que le chemin n’est pas terminé, évidemment qu’il m’arrive de douter encore, de m’égarer, de faire fausse route. Faire connaissance avec soi-même est un acte courageux, c’est mettre en péril des fondations qui ne sont pas forcément les siennes. C’est accepter que tout n’est pas linéaire, que tout n’est pas noir ou blanc, bien ou mal… Mais que la vie et que l’être humain sont bien plus nuancés que cette vision de dualité inculquée par notre éducation, notre société.
J’apprends à regarder, à accueillir mes échecs, mes difficultés, mes peines, comme des moyens, des ingrédients, ou des signaux à faire autrement, à oser, à changer ma vision ou encore à aller mettre de la lumière sur des parties de moi qui sont restées dans l’obscurité.
En toute humilité, je continue à apprendre, à tomber, et à me relever et j’adore ça.
Et quand je regarde le chemin parcouru, j’ai la sensation d’avoir vécu 1000 et 1 vies.